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Bonne lecture ! 
 

Au commencement, la Thailande...

Premiers pas sur les terres Australes

Sydney

A la découverte des Blue Mountains

Orange welcomes You !

Why WWOOFing ?!

Tas-mania !

Fonthill

Bêêê fidèèle troupeau...

« Whatever, Whenever, Wherever you want ! »

Coup de pied dans la fourmillière

Le retour de la famille Ingalls

a Wildlife Story

La ferme des animaux

Tonnerre sous les Tropiques

Dernières tribulations

Une longue escale à Dubaï...

 

jeu.

22

avril

2010

Une longue escale à Dubaï...

Petite virée dans le désert
Petite virée dans le désert

     Après ces merveilleux mois passés en Australie, nous voici psychologiquement prêts à rentrer en France, à bord d’un airbus A380 en direction de Dubaï.
Mais en 14h de vol, beaucoup de choses peuvent se passer. Arrivés à l’aéroport, nous apprenons l’existence du petit Eyjafjöll, aujourd’hui le plus célèbre des volcans islandais.

A cause des cendres, l’aéroport de Paris est fermé jusqu’à nouvel ordre, et notre vol annulé.


     Chacun ère dans l’aéroport à la recherche d’informations. Le personnel d’Emirates, notre compagnie aérienne, est placide, totalement à côté de la plaque. Nous arrivons tant bien que mal à obtenir un VISA et un bon pour un logement à Dubaï. Nous faisons alors nos premiers pas dans les Emirats Arabes Unis.

1er jour à Dubaï – La chance est de notre côté, et nous sommes parmi les 1ers à être conduits à l’hôtel, en attendant que la situation se décante.
Nous sommes plus que ravis d’apprendre que la compagnie Emirates prend à sa charge la chambre d’hôtel ainsi que le buffet à volonté matin, midi et soir. Et c’est du grand luxe ! D’autres sont moins bien lotis et sont contraints de prendre tout à leurs frais, voire dorment à l’aéroport.
Nous voici donc débarqués à Dubaï sans nos bagages, en claquettes, pantacourts et T-shirts tachés dans un hôtel 3 étoiles… la classe internationale.
Deux dames, l’une Flamande, Ria, l’autre Allemande, Silké, sont également hébergées dans notre hôtel, et nous sympathisons très vite. La galère nous rapproche toujours ! Il faut dire que personne ne sait rien, les lignes pour contacter la compagnie aérienne sont saturées et mises hors service, et les seules informations données à la télévision sur CNN ne sont guère rassurantes…

2ème jour – Le mot d’ordre est de ne pas s’éloigner de l’hôtel, en cas de changements sur la situation aérienne. Nous décidons malgré cela d’explorer les environs. Accompagnés de Silké et Ria, nous longeons le port, sous le soleil qui nous brûle la peau. Ce qui est frappant, c’est que la majorité des habitants que l’on croise est d’origine indienne, quasiment tous des hommes, la main d’œuvre pas chère de Dubaï.
De la rive du fleuve, difficile de manquer « Burj Khalifa », la plus haute tour du monde (828m.), du nom de l’Emir d’Abu Dhabi qui a sauvé Dubaï de la ruine il y a quelques mois. Celle qui nous paraît toute proche n’est en réalité qu’à une quinzaine de kilomètres !
La ville a des aspects futuristes, avec son architecture façon Star Wars, ou ses gigantesques palais des mille et une nuits. Les rues sentent le luxe, les vitrines sont tape à l’œil et ça brille !

3ème jour – Toujours pas d’espoir de retour… Histoire de s’échapper un peu de l’hôtel, le réceptionniste nous offre l’opportunité d’un petit safari dans le désert. Il nous fait même un prix d’ami (qu’il propose à tout le monde), impossible de refuser ! D’autant plus qu’il est peu probable que nous nous retrouvions un jour bloqués à Dubaï, et aux frais de la compagnie.
La Emirates Family, comprenant nos amies Silké l’Allemande et Ria la Flamande, un couple de Suisses très gentils ainsi que nous, partons à la découverte du Grand Désert Dubaïen !
Au programme : découverte du mode de vie des Bédouins grâce à Saïd, notre gentil conducteur Bengalis (du Bangladesh) !
Après l’épisode où Ellie manque de se faire happer les cheveux par un bébé dromadaire un peu trop attachant, Saïd tient à nous faire goûter au plaisir glissant et renversant d’une traversée dans le désert, afin de tester l’adhérence du véhicule sur les dunes de sable. Nous sommes 7 estomacs dans le 4x4, dont 6 qui ont intérêt à être biens accrochés… A défaut, de petits sacs plastiques multicolores sont à notre disposition.
Sous nos pieds, le sable orangé-rouge est brûlant, et si fin. Le vent redessine constamment les dunes. Les grains de sable dansent tout autour de nous alors que le soleil commence à descendre, c’est magique.
Mais déjà nous prenons la direction d’un campement bédouin (reconstitué bien sûr) pour la soirée. Après un petit tour sur la bosse d’un dromadaire (si si, on tient !), la soirée s’annonce bien. Le barbecue et le thé Lipton en sachet sont à volonté ! Notre petit groupe sirote tout ça assis sur des petits coussins rouges à pompons !
L’espace de quelques heures, nous sommes Jasmine et Aladin. Cependant, nous n’étions pas assurés pour le vol en tapis volant… Ellie se fait faire un Henné sur la main et a même l’occasion d’essayer quelques bijoux. Nous essayons pour l’occasion les vêtements traditionnels arabes, en noir et blanc.
Le spectacle lui aussi est à la hauteur : danseuses du ventre, les danseurs accompagnés par les musiciens traditionnels, et les étonnants derviches tourneurs, ces hommes en jupe qui tournent sur eux-mêmes pendant une demi-heure sans avoir le tournis. Un truc pour touristes, mais c’est un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles !

 

     Après cette si belle journée passés tous ensemble, retour à la réalité, et à notre précaire situation. Nous apprenons qu’un avion va bientôt partir pour Nice, et que la générosité d’Emirates ne tiendra que deux jours de plus, au-delà de quoi ce sera chacun pour soi.
Nous appelons aussitôt l’aéroport, malheureusement le vol est déjà complet. Tant pis, en plus nous avions déjà planifié notre lendemain, avec une visite au souk (épices et or) et une virée sur la plage d’Al Jumeira.
Mais le destin coupe court à tous nos beaux projets… A 1h du matin la compagnie nous réveille… pour nous annoncer qu’ils nous ont trouvés deux places pour le vol Nice qui décolle à 7h. Nous partons donc précipitamment (juste après un ultime délicieux petit déjeuner ! ). S’en suit alors une longue attente à l’aéroport, où nos places ne semblent finalement pas si réservées que ça.

     Enfin la situation s’éclaircit, et nous pouvons regagner l’hexagone. Un TGV plus tard, en retard, nous ratons notre train pour Tours et sommes contraints de dormir à Austerlitz, heureusement dans un train couchette mis à disposition par la SNCF (et pour une fois : vive la SNCF).

     Et finalement, par un beau matin d’Avril, nous regagnons notre Touraine natale, après presque 6 mois de péripéties à travers le globe.

Voir les photos !

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ven.

16

avril

2010

Dernières Tribulations

Manson's Billabong - Cape Tribulation
Manson's Billabong - Cape Tribulation

 

Plus qu'une dizaine de jours en Australie, nous n'avons donc pas de temps à perdre !

 

Après deux semaines de pluie non-stop à la Shannonvale Winery, la chance nous sourit enfin, et le soleil réapparait, plus brûlant que jamais.

 

      Nous commençons par quelques jours à Port Douglas, station balnéaire pour riches personnes âgées. Notre petit backpacker s'avère très convivial, et nous avons enfin l'opportunité de patauger dans la mer de corail.

Pour nous, voyageurs sans le sou, les activités non-payantes se comptent sur les doigts d'une main. Lors d'une petite croisière sur la Mossman River, nous découvrons les beautés de la mangrove. Nous pouvons apercevoir en liberté un gros crocodile de 4m, lui aussi avait l'air de beaucoup apprécier les premiers rayons de soleil !

Malgré la plage toute proche, les baignades ne sont autorisées que dans les filets de protection contre les méduses (50x50m...). La plus dangereuse est la Box Jelly Fish, c'est l'animal le plus venimeux au monde. Cette espèce vit 6 mois de l'année le long des côtes du Nord Queensland, lorsque l'eau est assez chaude pour elle. Sa piqûre provoque un arrêt cardiaque en quelques minutes, la chance de survivre à sa rencontre est plus qu'incertaine. Mieux vaut donc se contenter des filets, ou opter pour d'autres activités un peu moins risquées, la ferme de crocos par exemple !

 

La Hartley Crocodile Farm reste l'une de nos plus belles rencontres avec la faune. Après une journée entière à explorer le parc, et une remarquable démonstration des techniques d'attaque, notre soif de culture crocodilienne est finalement étanchée ! Les crocodiles d'estuaires vivants dans le Nord de l'Australie sont l'une des rares espèces animales mangeuse d'homme. Précisons qu'ils ne font qu'une à deux victimes par an en moyenne, typiquement des pêcheurs ou des campeurs alcoolisés. Les individus reconnus coupables d'avoir croqué un touriste se retrouvent dans une ferme comme celle-ci, vu qu'il est interdit de les abattre.

Au passage, nous caressons également quelques kangourous et wallabies, admirons les paisibles koalas et rencontrons pour la 1ère fois un Quoll, cette drôle de bête mouchetée, typique de l'Australie.

 

Mais que serait l'Australie sans la Grande Barrière de Corail ? Et dire que cette merveille de la nature est seulement à quelques kilomètres de nous ! Direction donc l'un des récifs extérieurs les mieux préservés, Azincourt. Après 1h30 de bateau, nous nous armons d'une combinaison ninja, d'un masque, d'un tuba, et de palmes jaune canari - ridicules. Nous avons 3 fois 1h à profiter du récif, le temps que nous passons immergés dans la mer turquoise file comme l'éclair.

A la surface, rien ne laisse présager le futur spectacle. Lorsqu'on plonge la tête dans l'eau, c'est comme entrer dans un nouveau monde, qui n'est pas le nôtre. Sous nos petits corps flottants, une véritable société de poissons multicolores vie, s'anime et s'affaire à ses activités quotidiennes.

Une telle diversité des espèces coralliennes et animales est incroyable : poissons-clown cousin de Némo, poisson-lune, banc de petits bleus électriques, poissons perroquets bleus à reflets verts, concombres de mer, poissons zébrés, drôles de calamars bleu ciel... Les poissons sont parfois énormes, jusqu'à 1m50 de long sur 1m de large pour le plus gros !

Alors qu'Ellie croit dur comme fer avoir déniché un poisson-perroquet rose fuchsia d'un demi-mètre, Paul fait son intéressant en se faisant piquer par une méduse. Notre rencontre la plus surprenante, et singulière, reste celle du requin à pointe blanche (2m de long). Lorsqu'il nage paisiblement à nos côtés, on reconnaît facilement sa silhouette légendaire, majestueux.

Aucune photo, pour apprécier au mieux l'instant présent. Ces images resteront gravées dans nos mémoires - et pour longtemps- .

 

Après toutes ces aventures aquatiques, il est temps de retrouver la terre ferme ! Nous décidons d'explorer le Nord du Queensland, et passons 2 journées ensoleillées là où James Cook connu tellement de mésaventures, qu'il nomma le lieu « Cape Tribulation ». Cela n'empêche que ce cap est un petit coin paradis, entouré par le Parc National de Daintree, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est l'unique endroit où la forêt tropicale y rencontre les récifs de la grande barrière de corail. Les plages y sont immenses et l'eau turquoise. Mais il est interdit de s'y baigner, à notre plus grande déception. Heureusement, après nos longues ballades dans la mangrove, où de beaux varans croisent souvent notre chemin, nous courrons nous rafraichir dans la belle piscine de notre backpacker.

Autre alternative à la mer, les baignades dans les Billabongs, des trous d'eau clairs où les crocodiles sont absents (sauf après une crue). Excellente expérience, et très très rafraichissante.

Lors de notre visite à la petite Bat House de Cape Tribulation, nous caressons la « Flying Fox » (renard-volant), une drôle de chauve-souris diurne et frugivore, endémique à la région. Malgré son étrange ressemblance avec nos chauves-souris d'Europe, elle n'a aucun lien de parenté. La Flying Fox serait un descendant du lémurien, un primate avec des ailes !

 

Sur la route du retour, la chance est encore de notre côté. Nous tombons nez à nez sur un cassowary et son petit. Cet animal, sorte d'autruche noire, à tête bleue et rouge et à la crête solide, est caractéristique de la région. Le cassowary est aujourd'hui en voie d'extinction. C'est pourtant un maillon essentiel car c'est lui qui créé la forêt tropicale humide (rainforest), en digérant puis disséminant à lui seul les graines des différentes espèces d'arbres sur des dizaines de kilomètres.

 

Pour nos tous derniers jours sur le continent, direction la ville de Cairns et ses environs. Comme nous prévient l'office du tourisme, Cairns n'a d'intéressant que ses boutiques de souvenirs, et son fameux Lagoon, une superbe piscine au cœur de la ville, qui offre une vue imprenable sur la mer et les montagnes tout autour. Nous passons cependant d'excellents moments, notamment grâce à notre rencontre avec Martin, voyageur tout droit venu de République Tchèque. Notre ami maintenant, masseur de profession, également accro au menu pates-thon, s'est avéré d'excellente compagnie !

Tous trois, nous organisons une journée à Kuranda. Ce petit village situé à 30 min de Cairns, est connu pour ses marchés : art aborigène, artisanat, joaillerie. Nous découvrons aussi nos dernières cascades, et pas des moindres ! Les Barons falls, d'environ 150 m, sont d'une beauté unique. Enfin, lors de notre petit tour au sanctuaire des papillons, nous pouvons approcher de plus près le « Ulysse Butterfly ». Cet énorme et magnifique papillon bleu océan et noirs, est l'une des stars du Queensland, (et fait même la couverture des pochettes pour les Billets de train de la SNCF) !

 

Voir les photos !

 

Ces derniers jours de « vacances » ont été intenses, riches de souvenirs en tous genres. Après un petit vol de 2h 30 Cairns - Sydney, nous sommes fin prêts à dire au revoir à l'Australie - nous sommes le jeudi 15 avril 2008.

 

Et l'aventure n'est pas totalement terminée...  à suivre !

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dim.

04

avril

2010

Tonnerre sous les Tropiques

Nous voici arrivés à l'ultime wwoofing de notre périple Australien. A environ 2000 km au Nord de Melbourne, nous débarquons à Cairns, Queensland. Le Bush laisse place à une forêt tropicale humide et inextricable, longeant la mer de Corail. Ceci n'est pas sans rappeler la Thaïlande, en propre ;)

 

C'est la fin de la saison humide, mais il pleut encore beaucoup (quotidiennement en fait!), bien que l'eau soit chaude comme une douche. Le Queensland a pour juste réputation d'être le pays où tout pousse 3 fois plus vite : l'herbe, les fruits, les insectes... et les moisissures aussi. En seulement 5 jours, le chapeau en paille d'Ellie s'est recouvert de beaux et poilus champignons, il est maintenant en train de se décomposer.

 

La Shannonvale Winery ou nous avons temporairement élus domicile, est perdue en pleine forêt tropicale, tout près du village de Mossman (essentiellement producteur de canne à sucre). A quelques kilomètres de la jungle, la Grande Barrière de Corail attire les riches touristes à Port Douglas, fameuse ville balnéaire.

Dans la Winery, Tony et Trudie  produisent des vins et portos de fruits tropicaux, parmi les meilleurs de tout le Queensland ! Aucune vigne ne pousse ici, alors ils ont optés pour la mangue, le jaboticaba, le lychee, le black sapoté, l'orange, le gingembre, la purple mangosteen, le fruit de la passion ou le citron vert (lime). Ni trop sucré, ni sirupeux, le résultat est impressionnant ! Avouons-le, nous avons vite pris goût à ces nouvelles saveurs, plus originales et parfumées que les traditionnels vins de raisin auxquels nous sommes habitués.

 

Deux gentils toutous, dont un gros bébé répondant au doux nom de Boof – 8 mois, 45 kg, gardent la propriété. Mr Booffy est mignon mais pataud et pas encore très futé. Au début de notre séjour, lors d'une promenade-marathon, il a fait tomber sa maitresse. Résultat, avec sa cheville tordue nous avons dû la seconder pour les séances de dégustation, et pour chacune des opérations de fabrication des vins. C'est comme ça que nous sommes devenus des experts, merci Boof !

 

Dans le verger exotique :

  • récolte des fruits

Dans le labo (climatisé à 20°C) :

  • préparation des fruits
  • transfert et pompage du vin entre les cuves
  • refroidissement du vin
  • ajustements (en sulfure et en sucre)
  • nettoyage et stérilisation des bouteilles
  • mise en bouteille (bottling)
  • bouchage (caping)

 

Dans le scellier :

  • étiquetage des bouteilles (labelling)
  • remplissage des étagères

 

Dans l'espace dégustation :

  • préparation des tables et des testeurs
  • dégustation aux clients

 

L'hygiène est une condition essentielle à la réussite et à la qualité des vins et portos, tout instrument est minutieusement stérilisé au sulfure (assez désagréable à respirer...). Cependant, nous avons beaucoup aimé jouer aux petits chimistes !

 

Nous profitons de notre temps libre pour nous baigner dans la rivière, où l'on nage entre les lianes et les racines. On se gave aussi de Rambutans (fruits rouges de la taille d'un oeuf à long poils caoutchouteux), et bien sûr pour ce qui est de notre consommation en vin, c'est Happy Hour tous les jours !

Les conditions de vie se révèlent assez rudes tout de même. La pluie, la boue et les moustiques, pour ne citer qu'eux, rendent le quotidien plus pénible que sur la carte postale. Le pire reste l'humidité, qui transforme les vêtements en champignonnière, et les livres en éponge.

 

La principale attraction du village est la Mossman Gorge, appartenant à la communauté aborigène locale, les Kuku Yalanji. Une marche guidée par un vieil autochtone nous fait découvrir une culture  très différente de la nôtre.

A travers la jungle, nous apprenons comment ce peuple survit dans cet environnement hostile. Des  plantes comestibles à celles dont la sève brûle la peau tel de l'acide, il n'y a qu'un pas. Devant nos yeux ébahis, le vieil homme fabrique une bougie avec des noix, ou se savonne les mains avec une poignée de feuilles. Il nous fait aussi découvrir d'anciennes peintures rupestres, un gigantesque figuier étrangleur, les boomerangs de chasse, une hutte traditionnelle, un vrai Didjeridoo, et leurs mythes, principalement centrés sur les rêves.

Leur connaissance de la forêt tropicale paraît sans limite, derrière chaque arbre se cache une mine d'information que les peuples aborigènes ont accumulé et su transmettre à travers les siècles.

La faune est en partie au rendez-vous, avec un dragon, si bien camouflé que nous sommes d'abord passés sans le voir. Les Casoars et cochons sauvages sont pour l'instant restés discrets. Et les insectes bien sûr, notamment les fourmis noires qui mordent et les rouges qui piquent. Et les fourmis vertes, demande Paul ? Celles-là on les mange, c'est excellent pour les maux d'estomac, répond le vieillard avec un rire guttural.

Bien que non dénués d'humour, les aborigènes gardent une rancoeur certaine contre les australiens, qui les ont chassés des terres fertiles, et sont responsables de la misère dans laquelle se trouvent leurs communautés à l'heure actuelle.

La question aborigène est un sujet sur lequel les australiens n'aiment pas s'épancher, et la situation est plus que tendue encore aujourd'hui.

 

Photos !

 

Bon, terminons sur note positive. De notre côté, la suite du programme (qui touche très bientôt à sa fin) s'annonce forte en émotions : ferme de crocodiles, croisière dans la mangrove, découverte de Cairns, le paradisiaque Cape Tribulation et la plongée sur la Grande Barrière de Corail !

A suivre donc... 

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sam.

20

mars

2010

La ferme des animaux

      Nous voici début mars non loin de Melbourne, sur la Mornington Peninsula, dans la jolie fermette de Sue et Ian.

 

La Rain Hayne & Shine Farm est une ferme éducative avant tout destinée aux enfants, qui peuvent venir visiter et profiter des animaux tous les jours de l'année. On y retrouve les classiques de la basse-cour : veaux, vaches, cochons, chèvres, moutons, poney, ânes, chevaux, chiens, chat, dindons, oies, poulets, canards, cochons d'Inde et lapins. Et des plus insolites : rats, furets, émeus, wallabies, cacatoès, perroquets, tortues à long cou et nos préférés, les dingos !


Le week-end, si ceux ne sont pas les enfants qui viennent, c'est la ferme qui vient à eux ! Leur « mobile farm » est une affaire qui roule depuis 21 ans : festival, kermesse, foire, fête de quartier... où l'on embarque un large échantillon d'animaux. Ces journées sont toujours un grand succès. Des vagues d'enfants, toujours trop nombreux, déferlent dans le petit enclos installé pour l'occasion. Tous les parents ne veillent pas au grain. Le petit Wwoofer doit alors rentrer en action, nous sommes SOS animaux ! Interdit de jouer à la poupée avec les cochons d'inde, d'agrandir les oreilles des lapins, ou bien de lancer les rats sur sa maman. Ellie passe son temps à cajoler les petites bêtes, pendant ce temps-là, Paul fait le vigile devant la cage des rats. Surveiller ces petits monstres est un peu déconcertant au départ, mais finalement très instructif. Nous prenons aussi beaucoup de temps a rassurer les plus peureux, et à leur apprendre les bons gestes face aux animaux.

La mobile farm nous fait aussi voir du pays. Nous parcourons les quartiers plus ou moins chics de Melbourne, et avons la chance de mettre les pieds sur Phillip Island, et voir nos premiers koalas en liberté !

Le reste de la semaine est beaucoup plus calme. D'autres jeunes partagent l'aventure avec nous, deux wwoofers belges, Elise et Jérémy, ainsi qu'Haruaki (prononcer Aïraki) un wwoofer japonais. Les discussions sont nombreuses et animées, et nous en avons appris autant sur la Belgique que sur le Japon ! Tous ensemble, nous débroussaillons à la faucille un sous-bois envahis de ronces, creusons des tranchées, nettoyons les clapiers et essayons d'attraper les lapins évadés des enclos.

Nous sommes un peu chez nous dans la ferme, alors nous essayons d'apprendre le français à Charlie, le cacatoès, s'amusons à attraper les vaillants porcelets sans se faire voir par dame truie. Chaque jour, il faut aussi nourrir au biberon le glouton petit Piggy, cochon domestique de la famille pour encore quelques semaines, avant qu'il ne soit transformé en saucisse (ici, on est carnivore et les animaux de la ferme sont vraiment délicieux!).

Les activités artistiques sont variées pendant nos temps libres. Nous pouvons faire du tir à l'arc, et jouons avec de nombreux instruments : Guitare, piano, accordéon, Didjeridoo. Paul aime particulièrement allez jouer de la trompette aux mulets, qui sont les seuls à apprécier sa douce musique. La ballade avec les dingos au clair de lune est un moment unique. Ces superbes chiens sauvages, que l'on ne retrouve que dans le désert australien, ne peuvent se domestiquer comme les chiens, malgré leur caractère très doux et un peu craintif.

Le mode de vie particulier de Sue et Ian est vraiment génial, la ferme existe depuis deux décennies et ils ne veulent pas entendre parler de retraite. Nous garderons un très bon souvenir de ce lieu, qui dès le premier jour nous a paru familial et chaleureux.

                                                                                      Allez voir les photos !

      Pour la suite, nous décidons de prendre quelques jours pour découvrir Melbourne. C'est surtout une ville d'avant-garde, l'art et l'architecture se retrouvent dans tous les coins de rue. Cela mis à part, la ville ne possède pas vraiment d'intérêt. Direction donc l'aquarium, qui, nous pouvons l'avouer, nous a beaucoup plu. C'est l'un des seuls lieux au monde où l'on peut observer des manchots papous et royaux. Et nous avons été émerveillés par leur grâce lorsqu'ils nagent, et par leur air pataud lorsqu'ils se trémoussent sur la banquise. Les raies géantes, les dragons des mers (hippocampes camouflés en algue), ou les méduses phosphorescentes furent également des rencontres magiques.


Sur la même lignée, une journée entière au Zoo ! Ce que nous retiendrons : la volière aux oiseaux et la serre aux papillons, les pingouins pygmées qui sont les plus petits au monde, la famille wombats que l'on a pu caresser, et les koalas qui ont carrément bondis devant nos yeux, chose rare car ces nounours dorment 20h sur 24. Dommage tout de même que le zoo ne mette pas plus en valeur les espèces endémiques à l'Australie. Aucun diable de Tasmanie, une poignée de kangourous, pas de Quoll, et les Ornithorynques étaient en vacances !


Mais l''intérêt principal de l'état du Victoria, c'est la Great Ocean Road. Cette route longe la côte Sud de l'Australie sur une centaine de kilomètres. Le meilleur moyen d'y aller est le tour organisé. Un jour, un van, un petit groupe de joyeux touristes, ainsi qu'un guide plutôt comique, et c'est parti ! Tout d'abord un peu sceptiques à propos du tour, nous sommes rentrés ravis des excellents moments de la journée, et plus que satisfaits de la qualité du service, le tout pour une somme très correcte. Tout au long, c'est un décor impressionant qui s'offre à nous : d'anciennes falaises devenues d'immenses colonnes rocheuses sont éparpillées dans l'océan.

 Encore des souvenirs inoubliables !

                                                                                                                    Photos !

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lun.

01

mars

2010

a Wildlife Story

 

 

     Pour notre dernier séjour en Tasmanie, nous voici à Jackey's Marsh, une vallée isolée du Nord de l'île. Nous habitons chez Sean et Rosemary, deux anciens consultants en environnement, qui se lancent corps et âmes dans l'éco-tourisme. Ils possèdent, on peut le dire, une petite montagne juste derrière leur maison, recouverte d'une forêt d'arbres millénaires et d'énormes fougères arborescentes.

 

     C'est d'ailleurs la première fois que nous voyons une telle profusion dans la faune et la flore. En effet, les habitants s'efforcent depuis des années de préserver la biodiversité de la vallée, surtout en empêchant la surexploitation des forêts alentours. Et le résultat se voit, une sorte de micro-climat tempère la vallée, qui garde même les champs bien verts au plus fort de l'été.

      Tous les deux ans, le réputé "Jackeys Marsh Forest Festival" a lieu pour commémorer leur lutte. Nos hôtes sont les organisateurs de ce festival. Le dernier en date a eu lieu juste avant notre arrivée, et a réuni plus de 800 personnes. Un comble pour certains des habitants, qui se sont justement installés dans cette vallée pour se couper de la civilisation, et sont donc à ce titre considérés comme des originaux.

 

    Ici, on a l'électricité grâce à des panneaux solaires, l'eau provient des sources de la montagne et on reçoit Internet par satellite. Initié il y a seulement quelques mois, le B&B tout confort est construit selon le concept d'éco-construction, avec notamment une grande façade orientée plein Nord (et oui ici le soleil est au Nord !).

    Clients et wwoofers peuvent explorer la propriété, soit une trentaine d'hectares de forêt touffue, sillonnée de balises. Sans chemins, les ballades se transforment vite en course d'orientation, où l'on apprécie au mieux la nature sauvage de ce pan de montagne (surtout quand on est perdu).

Pour plus de détails, jetez un oeil sur : www.forestwalkslodge.com

 

     La vie sauvage n'a jamais été aussi proche de nous. Nous croisons toute la journée les rares cacatoès noirs à queue jaune. Chaque soir, nous essayons de capturer un wallaby ou son cousin le petit Pademelon, et Ellie s'amuse à flasher les adorables possums déterminés à ruiner le tas de compost. Paul est même tombé nez à nez avec une tête énorme et des yeux rouges, surgissant des buissons... un Wombat !!!

     Seul le Quoll (chat marsupial) et l'ornithorynque qui vit dans la rivière au pied de la maison n'ont pas pointés le bout de leur museau... et les Diables de Tasmanie, qui disparaissent toujours plus vite.

 

    La journée, nous mettons tout notre coeur à soigner nos beaux ouvrages : fabrication de cages grillagées « anti-wallaby » pour les plantes, treillage pour les haricots du potager, construction d'un abri, récolte du bois de chauffage...

Tous les soirs pour nous récompenser, nous avons le droit à un délicieux repas ! D'ailleurs, les conversations culinaires ne manquent pas (ce qui est rare dans un pays de culture anglo-saxonne, surtout en Australie).

 

     Sean et Rosemary font aussi partis du comité de management de Wildlife Australia, l'une des plus grandes ONG du pays pour la défense de l'environnement. Et dans ce pays il en faut. Leur principal objectif est de préserver les forêts primaires de Tasmanie, qui attisent l'appétit de compagnies forestières (Gunns par exemple) lesquelles voient plutôt des dollars suspendus aux branches.

     Recouvrant encore la moitié de l'île, personne n'a jamais touché à ces forêts humides tempérées, qui conservent donc une biodiversité exceptionnelle, et trop complexe pour être recréée par l'Homme. Certains prétendent même que le Thylacine (ou Tigre de Tasmanie) exterminé il y a 70 ans à la fois par les fermiers et aussi par une mystérieuse épidémie, aurait survécu au plus profond de la forêt. Aucune preuve irréfutable n'a jamais confirmé ces témoignages.

 

    Enfin, pour notre dernier jour sur l'île, nos hôtes nous font le cadeau de nous emmener à Cradle Mountain. C'est en quelque sorte la vitrine de la Tasmanie, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, qui marque l'entrée d'un parc national plus vaste.

    Outre la forme caractéristique du pic rocheux, plongeant dans le lac formé par un ancien glacier, c'est la flore unique de Cradle Mountain qui surprend le plus. On a l'étrange et merveilleuse impression d'entrer dans un autre monde.

    Il y fait froid et humide toute l'année, ce qui explique la présence de plantes que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Une des plus belles choses que l'on ait vu depuis notre départ, et ce, malgré la pluie battante !

Pour mieux vous rendre compte, allez voir les photos !

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ven.

12

févr.

2010

Le retour de la famille Ingalls

Le projet  "Parking" quasi termine !
Le projet "Parking" quasi termine !

Tiiiiin tin tin tin, tiiin tin tatata...

 

Synopsis de la série

 

Après s'être essayé à la Simple Life des bergers Tasmaniens, revoici Ellie et Paul dans une nouvelle aventure. Cette fois leurs pas les ont conduits à Myrtle Creek, charmante petite prairie, où niche une charmante petite maison en bois, au pied d'une charmante montagne plongée chaque matin dans la brume.

 

Pendant deux semaines, ils logent chez Adam et Ananda. Ces trentenaires, l'un élagueur, l'autre agent immobilier, installent leur future ferme biologique. Leurs deux marmots Addison (5 ans) et Amélie (1 an, baptisée d'après le film) sont ravis de pouvoir gambader librement dans la forêt, ce qui ramène souvent le calme dans la maison, parfois plus longtemps que prévu.

 

Résumé des épisodes

 

Episode 1 : La Mary Poppinisation d'Ellie

Caroline-Ananda est une femme moderne et indépendante, elle travaille maintenant ! Les petites wwoofeuses sont donc les bienvenues dans sa demeure. Tous les matins, Ellie attend avec impatience la lecture de la « to do-list » consciencieusement photocopiée la semaine précédente par la maitresse de maison. Washing, cleaning, tidying, wiping, sweeping, moping... Ellie s'étonne un peu plus chaque jour qu'il existe autant de mots dans le champ lexical du ménage.

 

Episode 2 : Celui qui coupait du bois

Paul s'en va couper du bois dans la scierie des voisins, Roderick et Georges, deux frères-ours sans doute échappés d'un cirque. Avec eux, on abat des arbres centenaires pour les transformer en planches. On reconstruit aussi leur future maison, en démolissant sauvagement l'ancienne.

Ici, une coutume ancestrale veut que les hommes et les femmes ne partagent pas le même travail, Ellie et Paul essaient tant bien que mal d'y remédier, en partageant leurs tâches aussi souvent que possible.

 

Episode 3 : Un diner presque pas fait

Réputation oblige, on leur demande encore de faire de la cuisine « francaise »... mais l'affaire est plus compliquée, il faut seulement utiliser la nourriture habituelle (du jardin), cuisinée de la même façon. Les tomates sont donc farcies aux lentilles, et la sauce au beurre à base de margarine.  

Heureusement, le repas du midi ne se partage qu'entre Wwoofers, le menu est donc plus universel : riz-thon, ou sinon pâtes-jambon (le dimanche). La famille ne mange que des produits bio, car leur santé est très fragile... par contre les wwoofers peuvent se contenter de produits plus classiques. Manger Bio ne signifie pas toujours être attentionné envers son prochain, ni respecter la nature.

 

Episode 4 : La mélodie du compostage

Paul apprend avec Adam la meilleure recette pour obtenir un bon et savoureux compost. La terre de son champs est composé d'une couche de sable, suivie par de l'argile. En temps normal, pour un fermier il y aurait de quoi déprimer, parce que même les orties n'arrivent pas à pousser. Mais il en faut plus pour entamer son optimisme.

Sa rencontre avec les insectes locaux va changer la vie de Paul. 

 

Episode 5 : Réconciliation des nations

A Myrtle Creek, les wwoofers s'enchainent à grande vitesse, et cohabitent tant bien que mal dans le garage aménagé spécialement pour eux. Il y a notamment Karl, un allemand avec qui Paul creuse des tranchées de part et d'autre du champ. Mais cette fois-ci, elles servent à installer une clôture de fer pour couper le terrain en deux. Celle-ci a pour vocation d'empêcher les wallabies habitant à l'est de la propriété de venir profiter des richesses du potager.

 

Episode 6 : Saturday Night Fever

Le samedi soir, l'activité favorite du Bushman c'est le kanga-strike. Planquée dans son pick-up, la joyeuse équipe scrute la pénombre, carabine et bouteille de bière à la main, jusqu'à trouver une cible potable. Ananda, la mère de famille, est ce soir-là la plus téméraire. Elle hésite une fraction de secondes entre un wallaby, un possum, un wombat ou un wwoofer. Le wallaby sera le moins chanceux, elle l'abattra une balle en plein coeur. Pendant ce temps-là, les amoureux des bêtes préfèrent réserver quelques cartouches pour la cannette de coca.

 

Episode 7 : le Day OFF

Après une semaine d'efforts, le grand jour est enfin arrivé, c'est le Day Off ! Pour l'occasion, Ellie et Paul décident de découvrir toute la magie de Launceston. C'est la 2ème ville la plus importante de Tasmanie, puisqu'elle possède son propre cinéma, où l'on peut même visionner Avatar en 3D. L'après-midi, ils explorent un autre joyau de la ville, les splendides Cataract Gorges, et se rafraichissent dans la mini-piscine qui s'est nichée dans les falaises. Une courte randonnée dans la forêt de Liffey offre aussi aux deux français l'occasion de contempler toute la beauté des Liffey Falls, parmi les plus renommées du Nord de l'île.

 

Episode 8 : Dangereux picking

Lors d'une ballade chez les parents et voisins d'Ananda, Ellie et Paul découvrent avec stupeur que le murier, célèbre pour ses feuilles, ses vers et sa soie, produit aussi des fruits délicieux, les Mulberries ! La cueillette s'avère être hasardeuse, Cette grosse mûre très très très juteuse (donc impossible à commercialiser) s'avère être une arme très efficace contre les monstres de 5 ans. Malheureusement, les habits de nos chers voyageurs en garderont toujours la trace.

 Photos !

 

Epilogue

 

Malheureusement, le script n'a pas été validé par les producteurs.

Nous allons donc reprendre le cours normal de notre récit. A vous les studio !

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dim.

24

janv.

2010

Coup de pied dans la fourmillière

cuisine du settlers' cottage, toute propre apres notre passage !
cuisine du settlers' cottage, toute propre apres notre passage !

Diana, la propriétaire de Fonthill est revenue.

Elle est un peu bavarde. Maintenant, on peut dire qu'on y voit beaucoup plus clair dans les potins ;)

Elle est aussi un peu maniaque, du coup on a nettoyé toute la bergerie. Ca a beaucoup fait marrer Stumpy : « les moutons sont pas vraiment à cheval sur la propreté... ».

Mais elle est surtout très attentionnée et s'occupe à merveille de ses petits wwoofers.

 

Elle nous promène à bord de sa Toyata automatique, nous sort au resto, visiter les villes « historiques » et les bagnes. Son 1er ancien mari possède une exploitation de cerises dans la Huon Valley (région très prospère au Sud d'Hobart). Nous avons pu faire un tour de l'usine, histoire de voir où on aurait pu atterri. Les saisonniers sont tous de jeunes étrangers (dont beaucoup d'asiatiques), les locaux refusant la besogne. Et effectivement, ils ressemblent tous à des zombies – certains pleurent, à cueillir et trier les cerises par calibre, à préparer les cartons par -4°C, ou à fabriquer des cagettes toute la journée. Ca ne donne pas envie d'y être. Maintenant qu'on a testé le Woofing, le picking ne paraît pas être une solution enrichissante, dans tous les sens du terme.

 

Avec Diana, nous varions les plaisir en nous occupant du B&B et de la maison d'hôtes. Elle tient à nous apprendre l'« Hospitality », où l'art de bien recevoir : désinfection générale, préparation des chambres, nettoyage de la cuisine et de la salle de bain, check des produits du petit déjeuner et des petits savons (comme ceux qu'on pique à l'hôtel)… En bref, faire briller, astiquer, épousseter !

 

Entre deux coups de balai, nous prenons bien sûr soin des troupeaux.

La dernière opération que nous appellerons « Liberty Sheep » fut particulièrement traumatisante. Devant nous, 1100 moutons en pleine force de l'âge. A nos côtés, un quadricycle, un chien et un anorak jaune. Deux kilomètres à parcourir.

Le début de l'affrontement est à notre avantage, et les ovins battent en retraite devant nous. Quand soudainement, au bout de 100m, notre ami « Pédigrépal » cesse le combat. Il trottine lâchement faire demi-tour sous nos yeux ébahis se mettre à l'abri. La seule alternative pour nous est de prendre la place du traître canin, deux débiles courant de gauche à droite, et aboyant sauvagement après les moutons.

Nous sommes malheureusement loin de l'effet escompté, et dans un élan de bravoure, la horde moutonique échappe totalement à notre contrôle.

Après une heure d'une lutte acharnée désespérée, suffocant dans la poussière, ayant épuisés tous les gros mots possibles (et dans toutes les langues!), nous parvenons enfin à circonscrire le troupeau.

 

    La ferme est aujourd'hui sur le point d'être vendue (3 Millions d' AU$ ), et nous nous préparons à repartir vers de nouveaux horizons. Bien sûr nous sommes déjà nostalgiques des très bons moments passés ici. Ce qui va le plus nous manquer : Stumpy et sa bonhommie, l'humour potache de Tommy, Diana et son accueil princier, Kaye et ses largesses, mais aussi les moutons idiots, les chiens inutiles, les poules.. pondeuses, les chats potelés, et toutes les créatures étranges à 2 ou 4 pattes qui peuplent le Bush Tasmanien !

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ven.

15

janv.

2010

« Whatever, Whenever, Wherever you want ! »

« Whatever, Whenever, Wherever you want ! » nous dit-on !

 

A la ferme, on nous prête Pick-up et quads, et l'on va acheter ce qu'on veut en le mettant sur le compte de la ferme. C'est génial, mais enfin bon il n'y a pas un choix énorme dans l'épicerie.

 

Des touristes viennent toutes les semaines pour visiter la vieille maison coloniale, ou vivaient les premiers propriétaires, avec leurs servants, leurs animaux et leurs "convicts" (des bagnards anglais condamné aux travaux forces à l'autre bout du monde).

Ceux-ci étaient logés dans le sous-sol de la maison, enfermés dans des géoles humides et sombres... juste à un étage du luxe victorien de leurs "patrons".

 

Les paysages vert pomme à notre arrivée ont maintenant tournés au jaune paille.

Bon on ne va pas se plaindre, 3 ans auparavant les pâturages n'étaient qu'une étendue poussiéreuse où nos camarades moutons léchaient les cailloux pour survivre.

Le revers de la médaille, ce sont les feux de brousse. Parfois, une fumée épaisse accompagnée d'une odeur de brûlé envahit les collines, signe que quelque chose flambe quelque part sur l'île. Et là, même Stumpy ne rigole plus du tout.

 

A Fonthill, on comprend la notion d'Open spaces. Ce n'est pas juste un grand champs de 15 km sur 20 avec rien au milieu, mais un patchwork de collines rocailleuses, de forêts d'Eucalyptus, de lacs, de prairies, de marécages, etc... tout cela sans limites, sans chemin balisé, où l'on marche librement avec à peine, une clôture à sauter de temps à autre.

Et le mieux, c'est que même après 5 semaines passées à battre la campagne, on peut encore débarquer dans des lieux inconnus.

 

La dernière vadrouille restera d'ailleurs dans nos mémoires. Le trajet aller prend près d'une heure, nous sommes secoués comme des pruniers à bord du vieux mais solide « Ute » (argot australien pour Pick-up). Tommy, le fermier n°2 nous conduit dans les forêts les plus reculées et sauvages de Fonthill, là où les chemins sont pratiquement inexistants, où on dérange les kangourous, et où 4 roues motrices ne sont pas de trop ! Jusqu'à atteindre le plus haut sommet des terres. Sur le plateau aride soufflé par les vents, la vue panoramix est impressionnante. Tout autour, les collines se comptent par dizaines, on peut reconnaître au loin et en tout petit les bâtiments de la ferme, les propriétés voisines et la ville d'Oatlands à 20 km de là.

 

On a maintenant l'habitude de déterrer les échidnés, de croiser les aigles à queue cunéiforme, de naviguer tranquillement sur le lagon aux côtés des cygnes noirs. Et bien sûr, les kangourous et wallabies par dizaines, sans compter les posums et kooka-burras, aussi curieux que nous, venant nous observer par la fenêtre.

Toute la faune n'est pas amicale cependant, par exemple Ellie, qui a failli marcher sur un Tiger Snake près d'une mare (l'un des serpents les plus venimeux au monde – oups).

Malheureusement il n'y a plus de diables de Tasmanie ici, depuis quelques années une maladie provoquant un cancer de la truffe a décimé bon nombre des amis de Taz.

 

C'est dans cette région d'Australie que la protection de la nature est le plus en vogue.

Donc en Tasmanie, on est écolo (mais pas trop). Notre constat : quand certains utilisent des produits bio pour faire la vaisselle, d'autres enterrent leurs vieux frigos au bout d'un champs avec un bulldozer.

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mar.

12

janv.

2010

Bêêê fidèèle troupeau...

Tagging des moutons avec Rodney
Tagging des moutons avec Rodney

 

Voici près de 3 semaines que nous sommes à Fonthill, et le WWOOFing se passe comme sur des roulettes ! Nous pouvons maintenant vous parler un peu plus en détails du quotidien. La plupart du temps, nous travaillons avec le fermier et nous occupons des moutons.

 

Et NON, on ne passe pas toutes nos journées à jouer à Saute-Moutons !!!

 

Mais alors, qu'est-ce que c'est, travailler avec les moutons ?

 

  • Rotation des troupeaux d'un champ à l'autre. Ce qui implique parfois de belles courses poursuites en quads avec les plus rapides !
  •  

  • Bain des moutons : on balance les moutons dans une machine à laver toutes options : tapis roulant, plongeoir, bain moussant de produits toxiques (qui enlève la pellicule de gras sur la laine, et protège des parasites), toboggan et bain de boue final !

     

  • Démo de tonte : nous participons régulièrement aux démonstrations de tonte pour les touristes, souvent des américains (trop facile de les impressionner ceux-la!). 
  • "Tagging" : on agrafe une étiquette en plastique sur l'oreille de chaque mouton. 
  •  

  • Tonte, dépeçage et vidage des moutons boiteux (là, c'est Paul qui s'y colle). Un peu trash, on vous épargne les photos ^^.
  •  

Tout ca est parfois dur physiquement, en particulier à cause du caractère même des bêtes en question. Les moutons sont de vraies têtes de mules, et froussards ce qui n'arrange pas l'affaire ! Il faut donc ruser et se battre pour démêler les embouteillages, remettre les tire-au-flanc sur le droit chemin et en lancer quelques-uns pour que les autres suivent bêêêtement. Le truc qui marche pas mal, c'est de leur pincer le bout de la queue !

Psychologiquement, ca va mieux, on s'habitue à ce monde souvent cruel ;)

 

Les activités connexes sont nombreuses : réparation des clôtures et portails, des moulins à vents, vérification des systèmes de pompage...

Pour varier les plaisirs (et ne plus sentir le mouton), nous faisons aussi du jardinage. Ellie est devenue une spécialiste du rotofil ...mais arrive quand même à faire caler le tracteur-tondeuse.


On nourrit aussi quotidiennement les bestioles (volailles, chèvres, chiens et chats). Il y a deux chats, Georges qui est énorme, est un gros froussard. Emy, elle, est une petite bête au long pelage noir et blanc, très douce et toujours dans nos pattes !    

 

Mais notre rôle est également d'occuper la ferme, en particulier lorsqu'il il n'y a plus personne.

Bref, le travail est très varié, super intéressant et on est loin d'être exploités... comme aurait pu dire Rodney le fermier (alias Stumpy) : "Pourquoi remettre à demain ce qu'on peut faire la semaine prochaine !"

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sam.

26

déc.

2009

Fonthill

Après 8 jours chez nos hôtes Brian et Jenny, notre séjour se termine (un peu brusquement quand même, nous avons étés avertis le jour pour le lendemain). Nous voici donc a la recherche d'un nouvel hote !

 

Nous avions déjà eu beaucoup de chance la première fois près d'Hobart, et on se disait que ça ne se reproduirait pas de si tôt, et bien on s'est trompés !

 

Le 18 décembre, nous voici donc à Fonthill, Lemont, dans les Midlands, toujours en Tasmanie. C'est une ferme immense de plus de 3000 Ha, et 6000 moutons.

Il y a d'un côté les propriétaires de Fonthill (qui apparement n'habitent plus ici), et de l'autre les fermiers chargés des terres et du bétail (qui  habitent à quelques km de Fonthill).

 

La ferme possède un Bed & Breakfast qui sert aussi à loger les tondeurs de moutons, mais qui est désert pendant les fetes.

Il y a de grands frigos remplis de nourriture, une cuisine toute équipée, de la bière à volonté, des machines à laver et sèchoir, de belles douches, un billard, la télé... une vingtaine de chambre, le grand luxe !

 

La journée nous travaillons avec les fermiers, en les aidant avec les moutons (on a passé les derniers jours a les laver, et a les pousser d'un champs a l'autre). Mais notre role est aussi d'occuper la ferme lorsqu'elle est vide.

Le soir on est libre d'explorer les environs, et d'aller dénicher au crépuscule la faune locale (et "shooter" quelques Kangourous, selon les termes de Rodney le fermier).

 

Sur les terres, on trouve une vieille maison coloniale (1832), un settlers' cottage (édifié par les premiers pioniers arrivés sur les terres), des collines vertes, beaucoup de forêts d'eucalyptus, de lacs et de marécages... qui nous reste a découvrir !

 

Pour plus d'infos, allez voir le site http://www.fonthilltourism.com.au/ !

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PS : Précisons qu'aucun Kangourou n'est décédé depuis notre arrivée

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lun.

14

déc.

2009

Tas-mania !

Notre principal lieu de travail, le Jardin, un peu en pente quand meme !
Notre principal lieu de travail, le Jardin, un peu en pente quand meme !

Arrivée en Tasmanie le 8 décembre, la température extérieure est d'environ 20°C. Notre première famille d'accueil nous attend au centre-ville d'Hobart.

Pour cette première expérience en tant que « wwoofers », nous voici aux alentours d'Hobart pour une semaine (peut-être plus...). Jenny et Brian, nos hôtes, habitent dans une petite maison toute en bois et en baies vitrées (construite des mains de Brian!), accrochée à la montagne au beau milieu d'une forêt. La famille est très chaleureuse, on peut dire que nous sommes très bien tombés.

En échange du gîte et du couvert (la nourriture est végétarienne, très bonne et très copieuse cependant!), nous travaillons quelques heures par jour avec Jenny et Brian : planter des légumes, arracher l'herbe, débroussailler, faire de l'écobuage et jouer aux sapeurs pompiers involontaires, fabriquer du Bokashi...
Du Bokakoi ????
Oui, précisons que la famille est très impliquée dans la promotion des EM, Effectives Micro-organisms, qui sont utilisés pour accélérer la décomposition des déchets organiques (sans qu'ils ne dégagent une odeur nauséabonde) et dans notre cas pour purifier l'eau et améliorer le rendement des cultures.
Le Bokashi est donc un mélange (mis au point par un Japonais il y a plusieurs dizaines d'années) de ces micro-organismes.
Brian a mis au point une formule plus efficace, et, en association avec des scientifiques, il négocie activement avec des investisszeurs étrangers qui veulent commercialiser sa trouvaille. Et oui, c'est du sérieux !

Nous avons également eu la chance de participer à la mise en oeuvre d'un petit projet : la construction d'un système d'épuration d'eau à travers une série de bassins filtrants. Le Must dans l'histoire est que nous le faisons dans la superbe propriété d'un très bon ami de la famille... qui n'est autre que Bob Brown, le leader des Verts australien. En bons français nous n'en avons jamais entendu parler, mais il est mondialement connu et reconnu pour ses actions dans le domaine de la protection de l'environnement. Boire une bière et discuter avec lui a été une chance inouïe, nous n'en revenons toujours pas d'ailleurs...

 

Pendant notre temps libre, nous en profitons pour explorer les alentours, et la nuit tombée prospecter lampe de poche à la main. La faune de Tasmanie est impressionnante, et surtout à notre porte. Quelques jours ont suffi pour croiser des tonnes de kangourous et de Wallabies, bandicoots, possums, cacatoès noirs à queue jaune, lézard a langue bleue (que l'on peut prendre dans les mains!) etc.

Dans l'immédiat, faire du WWOOFing en Tasmanie nous apparaît comme la solution la moins coûteuse (zéro frais!), et la plus enrichissante « culturellement parlant) ». JUST ENJOY ;)

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dim.

13

déc.

2009

Why WWOOFing ?!

Fin novembre, et nous sommes toujours a Orange.

 

Après quelques jours à attendre le début de la cueillette des cerises, le Community College (l'ANPE locale en fait) demande de patienter une semaine de plus. Bon, on nous a promis du travail sous moins de deux semaines, mais une semaine de plus à Orange nous paraît être une solution peu attrayante.

Nous décidons de retourner dans les Blue Mountains, où il y a beaucoup plus à faire et à voir, où les hébergements sont nombreux et où l'on rencontre d'autres voyageurs! Pendant une semaine nous faisons donc une cure de randonnées. Nous étions loin d'avoir tout vu la première fois! Les oiseaux lyre (de gros faisans marrons en fait) que nous avons eu la chance d'observer, sont des bêtes étranges. En effet, cet oiseau ne possède pas de chant propre, mais imite à la perfection celui des autres oiseaux. Plus fort encore, il est capable d'imiter d'autres sons, comme la sirène des pompiers ou le doux ronron d'une tronçonneuse.

L'échéance arrive, mais avant de retourner vers Orange nous décidons de téléphoner pour savoir si enfin les cerises ont daigné mûrir. Et là grosse déception, on nous demande encore de patienter une semaine. Cette fois le coup fourré est évident, et après un échange un peu chaud où nous n'obtenons pas plus d'informations, nous décidons de changer de plan.
    Orange est un échec cuisant, dans les deux sens du terme.
Nous conseillons dorénavant aux autres voyageurs de ne pas tenter Orange, même si l'on y promet un travail sous quelques jours.  La seule solution est encore d'aller démarcher les fermes directement (si l'on a un véhicule), mais surtout de ne compter sur aucun intermédiaire.

Le plan B :
Deux français de passage à Katoomba nous ont parlé d'une autre façon de voyager : le WWOOFing. Mais qu'est-ce donc ? Une manière d'en apprendre plus sur l' « australian lifestyle » sans aucun frais.

Développons : l'idée est simple, des fermes biologiques partout dans le pays accueillent chez eux les étrangers qui le souhaitent (appelés WWOOFers). Ceux-ci sont logés et nourris gratuitement, en échange de 4 à 6h de travail quotidien (jardinage, soin aux animaux, petits travaux d'intérieur ou d'extérieur, etc.). La durée du séjour peut être très variable (en général une semaine, mais peut se prolonger si chacun y trouve son compte), libre à chacun d'arrêter si ça ne va pas.

 

Voici venue l'heure de vérité, et alors que les mails sont à peine partis nous recevons l'appel d'un, puis de plusieurs hôtes potentiels prêts à nous accueillir chez eux. Au final, nous aurons reçus environ 15% de réponses positives.
Congratulations ! You have soooo many responses !!!

Dès le lendemain, nous prenons donc la direction de Sydney pour prendre un avion pour... la Tasmanie ! et plus précisément Hobart City.
On essaye cette fois un Backpacker dans le quartier de China Town, le moins cher, et le plus crado. Malgré la saleté qui recouvre une cuisine minuscule, on se console grâce à un chinois qui s'est ramené dans la soirée avec un sac de 20 kg de crevettes (fraîches). A s'en faire exploser la panse !

Pour un souci d'horaires et de budget, nous décidons de dormir à l'aéroport... c'est très glauque et surtout très inconfortable. (ellie : « c'était HORRIBLE !!! »).

 

cliquez sur l'image pour en savoir + sur le WWOOFing en Australie !
cliquez sur l'image pour en savoir + sur le WWOOFing en Australie !
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lun.

23

nov.

2009

Orange welcomes You !

Nous voici à Orange !

C'est une ville classique de l'Ouest australien, assez grande (40 000 hab.) avec plusieurs grands supermarchés (dont un Aldi, enfin!), beaucoup de commerces et d'activités diverses. En parcourant les rues, nous voyons enfin des offres d'emplois sur les vitrines des magasins. Il existe également une dizaine d'agences pour l'emploi ce qui est encourageant. Orange est également spécialiste en cerise, nous avons donc de grandes chance d'y faire du fruit-picking.

 

Dans la ville, aucun backpacker où loger. Nous avons donc opté pour le camping. Il est situé à un quart d'heure à pied du centre-ville, mais beaucoup plus abordable que les hôtels... Le bungalow est tout confort (cuisine, four, micro-onde, TV, frigo, couverts, douches, eau chaude, clim... bref, tout se que l'on n'a pas eu en Thaïlande!), juste à côté d'un centre équestre.

 

Côté faune, nous faisons encore des découvertes : de nombreux cacatoès roses, des tourterelles à houppette ridicules (mais adorables) et des sortes d'échassiers (noirs et blancs à gros bec jaune) très bruyants.

Photos !

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jeu.

19

nov.

2009

A la découverte des Blue Mountains

Ce lieu est pour nous une étape entre Sydney et les plaines.

Nous décidons de passer 2 jours à Katoomba, petite ville touristique accrochée à une falaise. « Echo Point » nous offre une vue imprenable sur l'immensité du parc national, ainsi que sur les « Three Sisters », trois pics rocheux (selon la légende aborigène elles représenteraient 3 soeurs géantes changées en pierre par un sorcier-docteur, pour échapper à trois géants d'une tribu rivale qui voulaient les enlever. Mais, le sorcier fût tué dans au court d'une bataille avant d'avoir pu inverser les effets du sortilège...).

Petite randonnée afin d'explorer la forêt. Cela nous prend environ 4h. Nous marchons sous une chaleur intense, le souffle est court et les mollets mis a rude épreuve ! Cependant, ce que nous voyons en vaut la peine. La végétation se compose essentiellement d'eucalyptus (majestueux et tout tordu) et de fougères arborescentes. De petites cascades se forment le long des parois rocheuses et offrent quelques instants de fraîcheur (une vrai clim!) aux marcheurs suffoquant. Notre route est parsemée de serpents, gros lézards, et de sortes de faisans noirs. Un orage sans pluie nous passe au dessus de la tête et nous a bien fiché la trouille. La remontée est très pénible.

Ironie de la situation : à notre retour, d'autres randonneurs nous informent (un peu trop tard) que le parc national est fermé au public pour la journée à cause des risques d'incendie...

 

Pendant nos 3h de train (de Katoomba à Orange), nous prenons le temps d'apprécier les changements de décors. Après des paysages de collines verdoyantes couvertes de vaches et de moutons qui rappellent étonnement l'Angleterre (d'où le nom de cet état : Nouvelle Galles du Sud), on arrive peu à peu dans des plaines sèches mais pas si plates finalement, rappelant plus les prairies des Western américains. Nous voici donc en plein dans l'Australie rurale.

Photos !

Instants de fraicheur sur les chemins de randonnée...
Instants de fraicheur sur les chemins de randonnée...
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mer.

18

nov.

2009

Sydney

La ville est... gigantesque, et les backpackers pullulent (dans le quartier de Kings Cross, Central Station principalement). C'est ici que débarquent tous les jeunes qui ont choisi le Working Holiday Visa, ce qui rend plus restreintes les possibilités de jobs, concurrence oblige... Après 2 jours de prospections : Internet, forums, journaux, « jobs centre » et petites annonces dans les backpackers (ces deux derniers inexistants), tuyaux plus ou moins viables (au passage, un grand merci à notre ami Piotre, peintre polonais qui a partagé notre chambre, et qui a mis tout son coeur à nous pistonner, malgré l'impasse flagrante dans laquelle nous étions^^). Le son de cloche est partout le même, « pour trouver un travail à Sydney, il faut beaucoup de temps et de patience », et bien évidemment d'argent, le coût de la vie y étant très élevé. Bref, ce que nous n'avons pas !

Plutôt que de puiser dans nos économies pour une chance de réussite très limitée, nous choisissons de bouger vers l'Ouest australien.

Entre temps nous avons quand même profité de la ville (le port, le fameux opéra et le pont, le quartier des affaires...), mais le plus marquant reste pour nous le Botanic Garden. C'est un grand parc à l'anglaise au milieu des buildings, qui donne sur le port de Sydney, le pont et l'Opéra. Le lieu le plus impressionnant, c'est la mini forêt tropicale. Nous y avons croisés un gros lézard à langue bleue (Tiliqua) et les cacatoès volent tout autour de nous, mais c'est surtout le repère de plus de 22 000 renards volants à tête grise (grosses chauves-souris rousses). C'est cette espèce protégée que l'on aperçoit au crépuscule dans le ciel de Sydney.

Photos !

Vue sur le quartier des affaires, de la chambre du backpacker
Vue sur le quartier des affaires, de la chambre du backpacker
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lun.

16

nov.

2009

Premiers pas sur les terres Australes

Nous voici donc à Sydney, après un passage (obligé) de deux jours sur la plage très branchée de Bondi !

(oui oui obligé car c'est la seule destination desservie par les bus publics depuis l'aéroport)

 

Bref, ici les petites vieux nourrisent des perroquets et des cacatoes, les surfers pataugent entre les vagues, et les backpackers trainent leur sac d'une auberge de jeunesse à l'autre.

Curieusement la température est similaire à celle d'un été français, l'eau est donc... vivifiante, mais le soleil cogne quand même.

 

Nous écrivons depuis une bibliothèque du quartier de Kings Cross, grâce à la contribution de Mr Natien H. (qui nous a eu le courage de nous confier un objet fragile) et au wifi gratuit.

 

Sydney rappelle beaucoup l'Angleterre, mais avec des palmiers et des Eucalyptus dans les parcs, et un port gigantesque où trône le fameux opéra et le pont en tringle à rideau.

 

Les auberges de jeunesse pullulent à chaque coin de rue, pourvu qu'il en soit de même pour les jobs... nous sommes enfin parés pour affronter le marché du travail australien, dès demain direction Georges Street dans le CBD (le quartier des affaires) à la recherche d'offres d'emplois potentielles.

 

La facilité avec laquelle nous trouverons (ou pas) du travail décidera de la suite du périple. En clair, si la concurrence est ici trop forte, nous nous éloignerons de la côte et du centre ville pour tenter notre chance à l'ouest, sur les contreforts des montagnes bleues (ça fait très épique, hein !?).

 

Nous essaierons quand même de rester dans les environs de Sydney jusqu'au nouvel an (pour le feu d'artifice !!), avant d'envisager des destinations plus lointaines !

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1ers pas à Bondy Beach, East Coast
1ers pas à Bondy Beach, East Coast
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dim.

15

nov.

2009

Au commencement, la Thailande...

Treize jours après notre départ de Tours, voici le premier article du blog, rédigé depuis le Mc Do de Bondi Beach, à Sydney.

 

Après 10 jours en Thaïlande, nous voici arrivés en Oz. Nous nous excusons d'emblée pour ce retard, mais le faible accès à Internet a fortement entravé les débuts de ce blog.

 

Retour sur nos quelques jours au Siam :

 

Deux jours passés a Bangkok, la capitale, nous logions dans une Guest House du quartier de Thewet, près du marché, des temples et des bidonvilles. La ville est immense, et grouille de Thaï et de touristes. La vie est pour nous très abordable, en moyenne 8€ la chambre pour une nuit, et entre 1 à 4€ le repas.

La pollution et les arnaques diverses (que nous avons fièrement évités dans leur majorité !) nous ons vite poussés vers une destination plus "verte".

 

Donc direction Ko Chang, l'île de l'éléphant non loin de la frontière Cambodgienne.

Après 6h de bus plus 2h de retard, nous traversons les eaux turquoises jusqu'a ce gros rocher dépassant de l'océan indien. L'île est surtout montagneuse, recouverte d'une jungle dense.

Pendant ces 7 jours, nous prenons le temps de découvrir plusieurs plages, d'abord Lonely Beach au Sud, puis Klong Phrao et White Sand. Partout la mer est aussi chaude qu'un bain.

 

Les Thaïs beaucoup plus chaleureux et désintéressés qu'a Bangkok.

Les éléphants sont bien là, accompagnés d'un cortège de bestioles diverses, parfois bruyantes et urtiquantes. On loge ici dans des bungalows de bois, au confort sommaire mais nous avons quasiment les pieds dans l'eau !

 

Mais comme à Bangkok, on retrouve l'envers de la carte postale d'un pays encore en développement.

 

Ce séjour fût bien sûr inoubliable, mais ce n'est que le début de l'aventure !

Photos !

Un soir sur l'île de Ko Chang
Un soir sur l'île de Ko Chang
5 commentaires

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Commentaires: 6
  • #1

    Marie et Léna (mardi, 24 novembre 2009 11:14)

    OUAAA tro belles les photos!!! surtout la plage:: la chance!! bon avec marie on prend l'avion et on arrive!!!! 'J'ai vu les éléphanto ils sont trop chou t'oublie pas de m'en ramener 1 hein!!! bon aller on est en cours d'informatique nous on y retourne super koi!!! je rep a tes mail des que jai le temps!! bsx

  • #2

    Emilie (mardi, 24 novembre 2009 11:21)

    Les photos sont magnifiques ! Description idyllique ! tout le monde part un jour ! Il faudrait que je me décide ! A bientot Lili ! bisous

  • #3

    ugo,eric,maryse (jeudi, 07 janvier 2010 07:50)

    salut ELLIE,quelle joie d avoir des nouvelles de votre voyage;on va suivre vos peripecies;ici tout va bien j espere que vous profitez a fond de votre voyage et que vous etes en super forme,
    prenez en plein les yeux et ramenez plein de photos et de souvenirs inoubliables
    a bientot
    prenez soin de vous
    maryse

  • #4

    sylvie thréard (jeudi, 25 février 2010 12:34)

    salut paul ! a ce que je vois tu t'éclate a fond au bout du monde ! vous êtes dans le pays que je rève de visiter depuis que je suis toute petite ( tu vois ça fait trés trés longtemps ) alors profitez en un max et merci de m'avoir fait voyager c'était super ! bisous

  • #5

    CatherineLaufray (jeudi, 11 mars 2010 17:37)

    C'est fabuleux ce blog, je n'ai pas encore fait le tour complet, mais je suis super contente de suivre vos aventures, des photos géniales, et je suis contente de faire par la même occasion la connaissance virtuelle d'Ellie :) Bonne continuation et à bientôt, bisous à tous les 2 :-)

  • #6

    Best Juicer (samedi, 27 avril 2013 05:43)

    This informative article was precisely what I was in search of!